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En peinture

Même si j’utilise toutes sortes de médiums et de techniques, la peinture garde mes préférences gourmandes, et surtout la peinture à l’huile et son odeur entêtante de térébenthine. Cette odeur me replonge dans mon enfance, au souvenir de ma première vraie grande boîte de peinture. Je l’avais reçue à l’âge de 12 ou 13 ans, avec ses tubes bien alignés, ses couleurs, son couteau à peindre, le vernis de son couvercle. Elle reste incomparable.

Rien n’égale ce souvenir, ni la gouache, un peu trop fade, ni l’acrylique, pourtant le médium que j’utilise le plus actuellement, ni même les laques et leur transparence brillante.

Rien n’égale donc la peinture, le plaisir de mélanger la couleur, de la sentir sous le pinceau, sous la brosse, sous les doigts. Une fois que je commence à peindre, j’ai toujours de la difficulté à m’arrêter, à ne pas en mettre plus qu’il n’en faudrait.

La peinture peut s’étaler presque sagement sur la toile ou sur du papier, sans sortir des carrés et des rectangles de formats bien calibrés.

Mais elle peut aussi s’échapper et recouvrir tout ce qui passe à portée de pinceau, les murs, les objets, et créer ses propres supports, hors-cadre.

Qu’elle soit industrielle ou artisanale, la peinture demeure le meilleur symbole de la matière couleur. J’y reviens toujours.

 

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