Deux thèmes pour des oeuvres actuelles ou récentes: les murs d'Aran et les fleurs d’Ophélie.

Irlande, baie de Galway, îles d'Aran, les murs d'Aran, images du monde minéral, rythmes des bandes semblables et différentes, un livre dont les pages les plus récentes sont les murosaures et les lettres des murs, le travail de 2009.

Un thème en miroir d’un de mes textes de cœur, le Journal d’Aran de Nicolas Bouvier. Je l’avais lu quelque temps après sa sortie et, lorsque je l’ai reçu et relu, ce sentiment d’intimité avec le texte est revenu, plus fort. Il m’a emmenée en juin 2006 sur les traces de l’écrivain, sur les îles d’Aran. Ce fut une expérience magique que je prolonge sur les murs d’Aran, les murs noirs, les murs bleus et verts, dans la réminiscence des aquarelles et dessins des îles d'Aran

En 2006, j’ai revu un tableau qui m’a toujours fascinée, Ophelia de John Everett Millais, le peintre préraphaélite. Je trouve la transcription de la folie et de la noyade d’Ophélie en un univers paisible et fleuri fascinant. Depuis, j'essaye de trouver un rapport entre l'écriture des vers de la pièce, des motifs floraux et le désordre de la pensée du personnage d’Ophélie. J'ai nommé ce thème général les fleurs d’Ophélie, des méandres des aquarelles des contrées d'Ophélie aux essais des jardins d'Ophélie.

Ophelia, John Everett Millais, Tate Gallery, London